23 décembre 2014

TRAVAUX D'ELEVES


Ivana Jimenez 
1ère ES
Arte

Mi reinterpretación

Después de haber estudiado la obra del Veronèse, me puse a pensar en los temas abordas y las características de dichas obras. La composición de sus obras es casi siempre la misma, hace cuadros muy bien construidos, por eso en mi reinterpretación integre esta característica: lineas parales y por supuesto punto de fuga para crear un efecto de realidad espacial. Un elemento que me llamo mucho la atención fueron las columnas, en la mayoría de sus obras éstas pueden ser observadas. La manera en la cual son presentadas es tan valorisante, tan real, tan perfecta que quise hacer que la obra gire entorno a ellas. Los personajes de mi obra son dos columnas, marido y mujer. Otro elemento que sobresale en la obra de le Veronèse es el lujo, debido a esto mis dos personajes pertenecen a la aristocracia: podemos ver que la mujer del lado izquierdo lleva diamantes, plumas y perlas. El hombre del lado derecho lleva un sombre alto, con su lente, bigote y corbata, que portaban los hombres de la alta sociedad a finales del siglo XIX. En la decoración podemos observar escaleras verdes que simulan el granito, y un candelabro colgando por encima de ellos de color amarillo-dorado que simboliza la riqueza. El título de la obra es : Retrato de un amor eterno. ¿Por qué este nombre? Pues bien, en el amor hay que tener una base para poder seguir unidos, que mejor base que un par de columnas. Además las columnas se utilizan desde la antigua grecia, esto muestra que soportan el paso de los años. El hombre lleva del lado izquierdo un bastón que apunta hacia su mujer mostrando que estas es su soporte y su apoyo. De cierta forma el contenido de la ibra es un poco simple, pero esto no fue al azar. Las dos columnas se encuentran a solas en el salon ya que solo se necesitan el uno al otro, y si se dieron cuenta, no tienen ojos (apesar de que el hombre lleva un lente para enfatizar esta ausencia) esto muestra que no se necesita la vista para amar, estan uno al lado del otro y estarán ahí eternamente apoyándose. En efecto, si nos fijamos en las ventanas nos damos cuenta de que es una noche estrellada , sin nubes solo la presencia de la luna del lado derecho.¿ Qué hace la luna ahí? Como dije previamente, estos dos personajes no poseen ojos, pero la luna representa esa entidad que todo lo ve( refiriéndose a la imagen de dios abordada en las obras de le Veronèse sobre la religión y tenemos la presencia de una cruz en cada ventana), y que de cierta forma vigila que su destino se cumpla: mantenerse juntos. Ya que si las dos columnas se separan su mundo se derrumba. Las escaleras y las barandas son otro elemento interesante, estás figuran en el cuadro de Las Bodas de Cana.   Las escaleras muestran las diferentes etapas de las vidas de nuestros personajes, nos muestran su trayecto hasta llegar adonde están ahora, en la cima: tienen riquezas materiales y tienen abundante amor y cariño. Las barandas simbolizan la separación de las clases sociales, si nos fijamos pareciera que el espectador ve las columnas desde abajo, mostrando asi su superioridad. Pero éstas se encuentran en la punta de las escaleras, coo si fuesen a recibir a sus invitados, mostrando así  que aún cuando hay que trabajar duro y subir escalones, se puede llegar a la cima y que nada es imposible si uno se lo propone.

Ficha técnica:

Cartulina, con marcadores y creyones. 50x70cm.
Retrato de un amor eterno , por Ivana Jiménez












Lorena Ayala
TL

Le fresco reprenait principalement des motifs religieux car il était souvent élaboré sur les murs ou les plafonds des églises.
La Villa Barbaro fut élaborée sous la commande de la famille Barbaro. On y trouve parmi les représentations de divinités grecques, les personnages de la famille.
Pour la représentation je me suis basée sur l’idée, ou plutôt la volonté de faire une représentation permanente de la famille (car le fresco ne se dégrade pas aussi facilement). Cette idée d’immortalisation de l’image introduit un vrai souci du temps.
C’est pour cela que nous avons pensé à représenter le temps à travers le sablier. Il est de couleur orange, couler symbolisant l’énergie et la vitalité du début de notre vie. Deux mottos en latin sont inscrits sur la partie supérieure : ad vitam aeternam (vie éternelle) et vive ut vivas (vis et tu vivras). Ces deux mottos visent à représenter notre conception du temps au début de la vie. Elle nous parait éternelle et nous ne craignons pas le temps.
La deuxième moitié du sablier représente un fragment d’une peinture de Max Ernst. C’est une représentation de la famille surréaliste du XXe siècle. Ils sont assis et font des gestes étranges. Ils sont placés dans la partie inferieure pour deux raisons. Premièrement, ils sont, en grande partie, déjà morts et ce tableau les immortalise comme le fait la Villa Barbaro.
Deuxièmement, ils sont au dessus de trois mottos sur la mort : in fine (a la fin), memento mori (rappelle toi que tu mourras) et sic vita est (ainsi est la vie). Les surréalistes avaient un rapport très particulier au temps. Ils en étaient conscients et ils pensaient que l’humanité était destinée a être détruite par le temps. Cette idée s’observe beaucoup dans les tableaux de Chirico qui représentait des archéologues et donc le rapport de l’homme avec le temps et sa propre histoire. C’est pour cela qu’ils vivent avec les mottos.
Le sablier a une proportion plus petite qu’une feuille de bloc car l’idée que je veux transmettre, est que oui, le temps fait peur et que nous voulons laisser une trace, mais il faut relativiser. Il ne peut pas diriger nos vies, car sinon il obscurcit tout le reste. Il faut vivre avec les mottos que j’ai énoncé, un peu comme Epicure et son école du Jardin : se rappeler que nous allons mourir mais que c’est inévitable. 







Cohen Camila
1ere S

Œuvre1er trimestre
Ma réinterprétation est une représentation de « La Cène » mais avec quelques changements. Je m’ai inspiré de l’œuvre du Véronèse : « Le repas de Levy » qu’il a fait originalement comme une interprétation de « La Cène » de Da Vinci, mais comme l’œuvre n’a pas plu et il ne voulait pas le détruire parce que le travail pour le réaliser avait était difficile et longue, il a changé son nom. 
Dans mon œuvre j’ai mis quelques photos en dessus du tableau initial (La Cène ») pour changer l’histoire. En place de Jésus, on peut voir une photo de mon visage, j’ai dans ma main une arepa : représentative de la nourriture de mon pays et dans la table il y a d’autres, on retrouve aussi un « toddy », représentant la boisson que j’aimais le plus dans mon enfance. De mon côté j’ai ma mère et mon père qui sourient parce que comme l’histoire a changé celle-ci n’est pas mon dernier repas et je ne vais pas mourir. Dans cette scène on profite d’un repas heureux. Tous les autres personnages sont des apôtres qui n’ont pas été changés de l’œuvre pour qu’une partie de celle-là reste. Ils sont les seuls qui ne sourient pas, ils commentent sur l’aliment que j’ai dans ma main, parce qu’il est tout à fait nouveau pour eux. Ils semblent me demander de leur donner pour gouter cet aliment qui est né de « l’autre côté du monde ». 
Le titre que j’ai donné à ce tableau est « Le neuvième repas de Camila », parce que celui-ci n’est pas mon dernier repas et j’ai choisi le numéro 9 parce qu’il représente l’altruisme, la générosité et la timidité. Ce nombre représente bien le tableau puisqu’on partage la nourriture (ma main en haut représente le fait que je donnerai à tous un peu d’arepa), et en plus la timidité est présente parce que les seul personnes avec lesquels je semble rigoler pendant ce repas est avec ma propre famille. 


Je dois m’excuser parce que je n’ai pas pu l’imprimer alors j’ai essayé de le refaire tout avec un programme de l’ordinateur et celui-ci ne me laisse pas mettre les arepas plus petites. Aussi le trait blanc qui apparait au milieu du tableau n’était pas prévu. 













Sáez Laura
2ndeA

On analysera le tableau Vénus et Adonis du Véronèse de 1580-1582 , que l’on retrouve au Musée du Prado, Madrid , la technique utilisée est de l’huile sur toile et ses dimensions sont 212 × 191 cm. Vénus est la déesse de l'amour dans la mythologie romaine (Aphrodite chez les grecs). Adonis est un mortel réputé pour sa beauté. La déesse se prend de passion pour le bel éphèbe. Mais Adonis finira tragiquement dans un accident de chasse. Il s'agit ici de la dernière manière de l'artiste caractérisée par une certaine mélancolie. Cette œuvre est inspiré de la mythologie grecque et romaine, elle fait référence à La mort prochaine d’Adonis. La torpeur du jeune homme et la douceur champêtre de l'instant sont ainsi minées par l'annonce de la proche mort d'Adonis, déchiré par un sanglier au cours d'une chasse : l'image du bonheur perdu. Le sommeil d'Adonis représente sa mort. Les chiens et l'amour, images de la modération et de la fougue des sentiments, suggèrent l'harmonie du couple. Selon un code souvent suivi par Véronèse, l'amant mortel, vêtu d’orange (combine la passion du rouge avec le bonheur du jaune), pose sa tête sur les genoux de la déesse, dont la semi-nudité parée de bijoux exprime la volupté. Les personnages s'intègrent dans une nature qui semble refléter les sentiments ou la tension psychologique qui sous-tend le sujet. Les modèles sont vus de face, à l’ombre d’arbres. Vénus et son fils Cupidon sont situés sur la ligne de force verticale gauche. Adonis est assoupi sur la ligne de force inférieure. Les 3 personnages sont proches de 3 points d’intérêts naturels de la toile. L’œuvre peut être décomposée en 3 zones distinctes. L’espace occupe par les êtres vivants (personnages et animaux), la partie « champêtre », employée à restituer la nature et le ciel. Cupidon est le fils de
Venus et Mars. Il est le serviteur dévoué de sa mère. Cupidon est communément représente sous l’apparence d’un petit enfant souvent nu. Ici il retient un chien qui veut réveiller son maître et Venus supporte le cadavre d’Adonis. La passion favorite d’Adonis est la chasse ce qui explique la présence de ce cor de chasse et celle des chiens. Cette passion lui sera fatale puisque Mars, jaloux de ce simple mortel lui enverra un sanglier qui mettra fin à ses jours. Les gouttes de sang versées sur le sol au moment de sa mort donnent naissance à une fleur rouge, la rose. La lumière provient du côté gauche de l’œuvre, l’artiste éclaire surtout les personnages et les chiens. Les couleurs sont froides, représentent la mélancolie et la douleur de Vénus par la mort de son amant. La nature, lui fait une compagnie dans son deuil.



En classe.....





9 novembre 2013

PAOLO CALIARI dit Le Véronèse


Pour rappel, texte du programme paru au B.O
Au-delà d'un dialogue entre la peinture et l'architecture, les fresques de la villa Barbaro témoignent de l'ambition de Véronèse d'instaurer une relation entre l'observateur et l'œuvre. Les séquences architecturales (vestibules, escaliers, galeries, passages en enfilade, espaces de réception et de vie, etc.) et le programme iconographique (thèmes mythologiques et religieux riches d'évocations narratives et bucoliques) organisent un vaste espace scénique. Le spectateur est stimulé pour être un observateur, mais il est aussi observé par les protagonistes des représentations. Insertion de l'image dans l'architecture, jeux sur les points de vue et les proportions, surgissements de personnages et ouvertures sur des espaces fictifs, déplacements, expérience temporelle des dispositifs narratifs, sont autant de modalités qui visent à englober le spectateur dans l'œuvre.




Pour les élèves:

Préparer un résumé sur:
- Paolo Caliari dit Le Véronèse, sa bio, son oeuvre
- Andrea Palladio, sa bio, son oeuvre
- La Villa Barbaro, sa création, sa construction, son emplacement, son importance autour de la architecture et l'art visuel.
- La fresque, définition, explication de la technique.
- Les fresques de la Villa Barbaro, localisation, description et analyse.
- Créer un lexique.
- Bibliographie.


PAOLO CALIARI dit Le Véronèse

Consulter:
http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Paolo_Caliari_dit_il_Veronese_en_français_le_Véronèse/148651

http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Véronèse



Analyser un de ses tableaux:
LES NOCES DE CANA (d'apres une reproduction de la Valise Musée Hachette)






Projection du film documentaire Mystères Sacrés, Série Palettes, Arte Vidéo
Un tableau en procès:  LE REPAS CHEZ LEVI

A consulter



LA RENAISSANCE ITALIENNE, LE MANIERISME.

ANDREA PALLADIO

LA FRESQUE
Les Peintres de la Antiquité, Pompéi.  Serie Palettes, Arte Vidéo

LE TROMPE L'OEIL

LA VILLA BARBARO à MASER, Italie

***

A regarder l'extrait du film de Stan Neumann, Un décor du Véronèse, Musée du Louvre, 2009

pour le regarder en entier







LES FRESQUES DE VÉRONÈSE


Sala a Crociera, Jeune page entrant (mur nord du croisillon oriental), et, Jeune fille passant la tête par une fausse porte (mur sud du croisillon occidental)Lances et bannières (angle sud-ouest du croisillon occidental).
Sans cesse, Véronèse va jouer sur des jeux de masquage  pour donner l'illusion de la profondeur : personnage, statue, animal ou objet en avant ou en arrière d'une porte, d'une colonne ou d'une balustrade. Ces éléments amènent également des instants de vie et la présence d'un monde peint parallèle à celui des vivants, tout en reflétant les habitants de la famille Barbaro. Le visiteur se voit confronté à des architectures et des personnages à taille réelle et entre dans un monde symbolique, à l'image des faux personnages par leur fausse porte.



Sala a Crociera : musicienne au tambourin (mur nord du croisillon oriental) et musicienne à la lyre (mur nord du croisillon occidental).
Deux par deux, les huit musiciennes, symboles de l'harmonie, flanquent chacune des portes (vraies et fausses) du bras horizontal de la croix (croisillons). Elles esquissent dans leur niche un pas de danse et se préparent au concert, tenant ou accordant leur instrument de musique (tambourin, tambour béarnais, trombone, flûte, violon, luth, hautbois, lyre). Leur posture déhanchée est variée et leur vêtement coloré et contemporain accroche la lumière (en contraste avec les éléments d'architecture monochrome) alors que leur débordement et leur ombre portée renforcent l'effet d'apparition.




Sans cesse, Véronèse va jouer sur des jeux de masquage  pour donner l'illusion de la profondeur : personnage, statue, animal ou objet en avant ou en arrière d'une porte, d'une colonne ou d'une balustrade. Ces éléments amènent également des instants de vie et la présence d'un monde peint parallèle à celui des vivants, tout en reflétant les habitants de la famille Barbaro. Le visiteur se voit confronté à des architectures et des personnages à taille réelle et entre dans un monde symbolique, à l'image des faux personnages par leur fausse porte.


Le Salon de l'Olympe est souvent présenté comme le cœur de la maison, desservant les appartements privés (est/ouest) comme les espaces de réception (nord/sud). Il est traversé par l'axe de symétrie de la Villa qui va du  nymphée au nord, au fronton de façade au sud.
De grande largeur et hauteur, l'ensemble des murs et de la voûte du Salon de l'Olympe a reçu un décor riche, avec des figures peintes qui alternent avec de fausses architectures. 
Au sud, une haute arcade plein cintre, accostée de chaque côté d'une statue en bronze doré peinte dans une fausse niche, débouche sur la galerie du Salon en croix.


A l'est comme à l'ouest, à la même hauteur que les Saisons mais aux retombées de la voûte, des personnages de la Renaissance regardent, de leur balcon, en direction de la salle et du visiteur. Il s'agit, à l'est d'une jeune femme centrale (de face, tenant deux roses), placée entre deux colonnes torses, et accostée à sa gauche d'une servante âgée (de face) et d'un petit chien et, à sa droite, d'un perroquet et d'un jeune enfant (de profil).Ces personnages ont souvent été considérés comme une représentation de la famille de Marcantonio Barbaro, sa femme, Giustina Giustiniani, et ses trois enfants (elle en aura quatre), accompagnés de la nourrice.

Sala dell'Olimpo, lunette nord, l'Été et l'Automne réunis, avec Cérès (été) dénudée et coiffée d'épis de blé et Bacchus (automne) couronnés de feuilles de vigne et pressant le vin. Les deux divinités sont encadrées de nymphes et, aux deux extrémités, de putti accostés de blé et de raisins.



Sala dell'Olimpo, lunette sud, l'Hiver et le Printemps réunis, avec Vulcain (l'hiver) et Vénus (printemps), nue et allongée, accompagnés des nymphes Flore et Pomone et de putti récoltant des fleurs. La femme en vert penchée auprès de Vulcain et Vénus a été identifiée comme Proserpine (fille de Cérès et épouse de Pluton, déesse des saisons et de leur alternance, surnommée "le serpent qui rampe sous la terre", ce qui explique peut-être le serpent tenu par le putto voisin). L'hiver occupe peu de place, n'étant pas contrairement aux autres saisons, une saison de récolte agricole.



Stanza di Bacco, scène centrale décorant la voûte, et détail de la partie droite.
Plusieurs niveaux de lecture peuvent être proposés : enseignement et culte du vin avec le dieu Bacchus,  image cosmique des saisons régissant la culture de la vigne, image de la récolte et de l'ivresse. 
Saturne allongé à droite peut apparaître comme une image du dieu du Temps, une allégorie de l'hiver et un portrait de Daniele Barbaro, et les figures musiciennes, comme une allégorie de l'ivresse, comme celle de l'inspiration ou comme la vision de la Musique des sphères (instrumentale et cosmique).

détail du décor de la fausse fenêtre du mur nord, ouvrant sur Paysage avec villa, au bout d'une allée arborée animée.

Nemesis

Stanza della Lucerna, sous la corniche (mur est), une Allégorie de la Force (Courage) et de la Prudence (Sagesse)

Stanza della Lucerna: sur la voûte, une scène allégorique centrale montrant La Foi et la Charité guidant l'homme mortel vers l'éternité divine.

La Sainte Famille (au centre de la lunette du mur sud en forme d'abside, comme dans la Stana del Cane), avec ici la Vierge à l'Enfant Jésus, accostée de Joseph et d'une servante.


Saturne et Histoire

La Chance couronnant un homme endormi (le Mérite ?) (mur ouest) et Le Temps (Saturne) et l'Histoire (mur est).

Au centre de la voûte, une allégorie de La Fortune (Venise), accompagnée des figures féminines de l'Ambition et de l'Envie. 



Dans la Stanza del Cane, là encore fausses architectures à chapiteaux ioniques et vues de paysages imaginaires alternent sur les murs.
Le mur du fond (mur sud), conçu comme une conque absidale, est dominé par une Sainte Famille, avec la Vierge à l'Enfant Jésus accostée de Jean-Baptiste enfant et des Saints Joseph et Catherine. Une grande fenêtre rectangulaire ouvre sur un paysage bleuté.

Stanza del Tribunale d'Amore, sur la voûte, se déroulent les vues latérales de treilles en perspective débouchant sur le ciel (comme à la Stanza di Bacco) et la scène centrale du Tribunal de l'Amour, avec le juge Hymen, sur les nuées, accosté de Junon et Vénus, face à la jeune mariée agenouillée entre son mari (Giustinia et Marcantonio Barbaro ?) et son défenseur. Des putti voletant jettent des fleurs, annonçant l'issue heureuse du procès (mariage). 



Autoportrait de Véronèse (extrémité est de l'étage) de retour de la chasse, accompagné de ses lévriers (qui déborde du cadre de la porte)






TRAVAUX D'ELEVES





Lorena Ayala (TL)
Technique mixte sur papier
Taille Carta



Le fresco reprenait principalement des motifs religieux car il était souvent élaboré sur les murs ou les plafonds des églises.
La Villa Barbaro fut élaborée sous la commande de la famille Barbaro. On y trouve parmi les représentations de divinités grecques, les personnages de la famille.
Pour la représentation je me suis basée sur l’idée, ou plutôt la volonté de faire une représentation permanente de la famille (car le fresco ne se dégrade pas aussi facilement). Cette idée d’immortalisation de l’image introduit un vrai souci du temps.
C’est pour cela que nous avons pensé à représenter le temps à travers le sablier. Il est de couleur orange, couler symbolisant l’énergie et la vitalité du début de notre vie. Deux mottos en latin sont inscrits sur la partie supérieure : ad vitam aeternam (vie éternelle) et vive ut vivas (vis et tu vivras). Ces deux mottos visent à représenter notre conception du temps au début de la vie. Elle nous parait éternelle et nous ne craignons pas le temps.
La deuxième moitié du sablier représente un fragment d’une peinture de Max Ernst. C’est une représentation de la famille surréaliste du XXe siècle. Ils sont assis et font des gestes étranges. Ils sont placés dans la partie inferieure pour deux raisons. Premièrement, ils sont, en grande partie, déjà morts et ce tableau les immortalise comme le fait la Villa Barbaro.
Deuxièmement, ils sont au dessus de trois mottos sur la mort : in fine (a la fin), memento mori (rappelle toi que tu mourras) et sic vita est (ainsi est la vie). Les surréalistes avaient un rapport très particulier au temps. Ils en étaient conscients et ils pensaient que l’humanité était destinée a être détruite par le temps. Cette idée s’observe beaucoup dans les tableaux de Chirico qui représentait des archéologues et donc le rapport de l’homme avec le temps et sa propre histoire. C’est pour cela qu’ils vivent avec les mottos.
Le sablier a une proportion plus petite qu’une feuille de bloc car l’idée que je veux transmettre, est que oui, le temps fait peur et que nous voulons laisser une trace, mais il faut relativiser. Il ne peut pas diriger nos vies, car sinon il obscurcit tout le reste. Il faut vivre avec les mottos que j’ai énoncé, un peu comme Epicure et son école du Jardin : se rappeler que nous allons mourir mais que c’est inévitable.